How do Production Proofs Relate to Average Daughter Yields? - Cowsmo

How do Production Proofs Relate to Average Daughter Yields?

The concept is certainly not new; in North America we have been genetically selecting for production for many decades. Strategies to do so, of course, have evolved over time. What has remained important is that users understand the relationship between sire proofs and the expected performance of daughters. Bull proofs for production traits can be hard to interpret since proof expression, units and genetic base definitions differ across countries. Let’s refresh our memories in terms of production proof expression, interpretation and associated expected daughter performance.

Interpreting Production Proofs

Prior to publishing the genetic evaluation for each trait, each bull’s proof and cow’s index must be expressed on a scale that is meaningful and leads to a relatively easy interpretation of the published values. This is done by defining a group of animals which are used as the reference group, often referred to as the “genetic base”. For production proofs, a cow base is used, meaning that the average genetic evaluation for all cows born during the base period is set to zero and all other animals receive an evaluation expressed as a difference from that average.

The genetic merit of each animal can be expressed as an Estimated Breeding Value (EBV), as is done in Canada, or a Predicted Transmitting Ability (PTA), as is done in the US. In mathematical terms, a PTA is simply half of an EBV, but for the reasons previously outlined Canadian EBVs cannot be directly compared to US PTAs.

Production proofs are calculated using the Canadian Test Day Model, which uses daughter test day records from the first three lactations to calculate the sire’s proof for milk, fat and protein yields in first, second and third lactation separately. These lactation EBVs are averaged to produce a combined proof as the overall EBV Milk, which is the value that producers are used to seeing on proof sheets, CDN’s website and elsewhere. Production EBVs provide an estimate of each animal’s superiority or inferiority compared to animals with a rating of zero. Based on an animal in question, how does one interpret production proofs in terms of expected performance?

  • Sire Proofs: A bull with an EBV Milk of +2000 kg is expected to sire daughters that produce 1000 kg more milk per 305-day lactation than daughters of a zero-rated bull.
  • Cow Indexes: A female with an EBV Milk of +2000 kg in a herd with average management is expected to produce +2000 kg more milk per 305-day lactation than the average cow in Canada.
  • Matings: A daughter resulting from mating a sire with a Milk EBV of +2000 to a cow with a Milk EBV of +1000 is expected to produce +1500 kg more milk per 305-day lactation than the average cow in Canada assuming an average level of herd management.

Bull Proofs for Production Traits and Average Daughter Yields

In order to quantify the average level of daughter production that is associated with differences in bull proofs for milk, fat and protein yields, official proofs for bulls born from 2005 to 2009 were compared to the average 305-day lactation records for their daughters in each of the first three lactations. The tables show the average level of daughter performance in each lactation for milk, fat and protein that is expected depending on the published overall proof of their sire.

How do Production Proofs Relate to Average Daughter Yields?

Table 1 shows that the expected 305-day yields for average daughters of a sire with a Milk proof of zero are 8,410 in first, 9,819 in second and 10,423 in third lactation, assuming these daughters had average dams and are in herds with typical management. For higher ranking sires with a Milk proof of at least +2250, the expected average 305-day production across the first three lactations exceeds 32,000 kg, which is nearly 3,400 kg higher than daughters of a sire with a proof of zero. This concept is further illustrated in Figure 1 with second lactation yields averaging 17% more milk than in first lactation while the increase to third lactation is 6% more than in second.

Similar relationships between proofs and average daughter yields for fat and protein are shown in Table 2. It is important to realize that if your herd management is better than average, the expected average daughter yields will be conservative. While this is true for actual expected yields, differences in sire proofs reflect the expected difference in average production of resulting daughters regardless of what herd they are in.

With each passing year, new traits impacting profitability are being released. However, let’s not forget the original, still ever so important key profit traits – Milk, Fat and Protein. As we saw in this article, bulls with superior production proofs sire daughters with higher lactation yields. In other words, production proofs work!

Authors:
Lynsay Beavers, Industry Liaison Coordinator, CDN
Brian Van Doormaal, General Manager, CDN

Quelle est la relation entre les épreuves en production et les rendements moyens des filles?

Le concept n’est sûrement pas nouveau; en Amérique du Nord, nous effectuons la sélection génétique en fonction de la production depuis de nombreuses décennies. Les stratégies pour ce faire ont bien sûr évolué au fil du temps. Ce qui demeure important est que les utilisateurs comprennent la relation entre les épreuves des taureaux et le rendement prévu des filles. Les épreuves pour les caractères de production peuvent être difficiles à interpréter puisque l’expression des épreuves, les unités et les définitions de la base génétique diffèrent d’un pays à l’autre. Rafraîchissons notre mémoire au sujet de l’expression et de l’interprétation des épreuves en production et de la performance prévue des filles qui y est associé.

Interpréter les épreuves en production

Avant que l’évaluation génétique de chaque caractère soit publiée, l’épreuve de chaque taureau et l’indice de chaque vache doivent être exprimés selon une échelle qui mène à une interprétation relativement facile des valeurs publiées. Cela se fait en définissant un groupe d’animaux qui est utilisé comme groupe de référence, souvent qualifié de « base génétique ». Pour les épreuves en production, une base de vaches est utilisée, ce qui signifie que l’évaluation génétique moyenne de toutes les vaches nées pendant la période de base est établie à zéro et que tous les autres animaux obtiennent une évaluation exprimée en tant que différence par rapport à cette moyenne.

Le mérite génétique de chaque animal peut être défini comme une valeur d’élevage estimée (VÉE), comme c’est le cas au Canada, ou une valeur transmise prévue (Predicted Transmitting Ability  – PTA) comme on le fait aux É.-U. En termes mathématiques, une PTA est simplement la moitié d’une VÉE, mais pour les raisons énoncées précédemment, les VÉE canadiennes ne peuvent pas être directement comparées aux PTA américaines.

Les épreuves en production sont calculées au moyen du Modèle canadien du jour du test qui utilise les relevés du jour du test des filles pendant les trois premières lactations pour calculer l’épreuve du taureau pour les rendements en lait, en gras et en protéine à la première, la deuxième et la troisième lactation. La moyenne de ces VÉE est calculée pour produire une épreuve combinée en tant que VÉE globale pour le Lait, qui est la valeur que les producteurs sont habitués de voir dans les feuilles d’épreuves, le site web de CDN et ailleurs. Les VÉE en production fournissent une estimation de la supériorité ou de l’infériorité de chaque animal par rapport aux animaux avec une cote de zéro. En se basant sur un animal en question, comment interprète-t-on les épreuves en production en fonction de la performance prévue?

  • Épreuves : un taureau avec une VÉE Lait de +2000 kg devrait engendrer des filles qui produisent 1000 kg de lait de plus par lactation de 305 jours que les filles d’un taureau avec une cote de zéro.
  • Indices des vaches : une femelle avec une VÉE Lait de +2000 dans un troupeau avec une gestion moyenne devrait produire 2000 kg de lait de plus par lactation de 305 jours que la vache moyenne au Canada.
  • Accouplements : une fille issue d’un accouplement entre un taureau avec une VÉE Lait de +2000 et une vache avec une VÉE Lait de +1000 devrait produire 1500 kg de lait de plus par lactation de 305 jours que la vache moyenne au Canada, en supposant une gestion de troupeau de niveau moyen.

Épreuves pour les caractères de production et rendements moyens des filles

Dans le but de quantifier le niveau moyen de production des filles qui est associé aux différences dans les épreuves pour les rendements en lait, en gras et en protéine, les épreuves officielles de taureaux nés de 2005 à 2009 ont été comparées aux relevés de lactation moyens en 305 jours de leurs filles à chacune des trois premières lactations. Les tableaux indiquent le niveau moyen de performance des filles à chaque lactation pour le lait, le gras et la protéine qui est prévu selon l’épreuve publiée de leur père.

Le Tableau 1 indique que les rendements en lait en 305 jours prévus pour les filles moyennes d’un taureau avec une épreuve en Lait de zéro sont de 8 410 à la première lactation, de 9 819 à la deuxième et de 10 423 à la troisième, en supposant que ces filles avaient une mère moyenne et étaient hébergées dans des troupeaux avec une gestion moyenne. Pour les taureaux d’un niveau supérieur avec une épreuve en Lait d’au moins +2250, la production moyenne en 305 jours prévue pendant les trois premières lactations excède 32 000 kg, ce qui est presque 3 400 kg de plus que la production des filles d’un taureau avec une épreuve de zéro. Ce concept est aussi illustré à la Figure 1 où les rendements en lait en deuxième lactation sont en moyenne 17 % plus élevés qu’en première lactation alors qu’ils augmentent de 6 % en troisième lactation par rapport à la deuxième.

Des relations similaires entre les épreuves et les rendements moyens des filles pour le gras et la protéine sont illustrées au Tableau 2. Il est important de réaliser que si la gestion de votre troupeau est supérieure à la moyenne, les rendements moyens prévus des filles seront sous-estimés. Bien que cela soit vrai pour les rendements prévus réels, les différences dans les épreuves des taureaux reflètent la différence prévue dans la production moyenne de leurs filles, quel que soit le troupeau où elles sont hébergées.

Chaque année, de nouveaux caractères qui ont une influence sur la rentabilité sont publiés. Il ne faut toutefois pas oublier les principaux caractères de profit originaux qui sont plus importants que jamais – Lait, Gras et Protéine. Comme nous l’avons vu dans cet article, les taureaux avec une épreuve en production supérieure engendrent des filles avec un rendement plus élevé. En d’autres mots, les épreuves en production fonctionnent!

Auteurs :
Lynsay Beavers, coordonnatrice de la liaison avec l’industrie, CDN
Brian Van Doormaal, directeur général, CDN
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